hyper attachement d'un chiot croisé teckel sur la seyne sur mer

Quand l’hyper-attachement n’est pas ce que l’on croit…

Aujourd’hui, je rencontre un petit croisé teckel dont la maîtresse est à bout : il aboie sans arrêt dès qu’elle quitte la maison. Elle a déjà fait appel à un comportementaliste, sans succès. On lui a posé un diagnostic : hyper-attachement.

Je débarque chez eux, sans caresser le chien, sans même lui parler. Je demande à sa maîtresse de partir quelques instants. Surprise : aucun aboiement.

Quelques minutes plus tard, on sort en extérieur – chose que l’ancien éducateur n’avait jamais proposée. Je prends la laisse : le chien ne connaît aucune consigne, aucun cadre, aucune base d’éducation. Je demande à sa maîtresse de s’éloigner. Il reste tranquille, sans crise, sans panique.

Ce que je vois, ce n’est pas juste un hyper-attachement. C’est un jeune chien qui n’a jamais appris à gérer la frustration, à être seul, à se repérer dans un cadre éducatif. Très probablement, ses premiers aboiements l’ont auto-stressé, renforçant son propre mal-être à chaque absence. Le moindre bruit déclenche aujourd’hui son stress.

La bonne nouvelle ? Sa maîtresse veut bien faire. Nous avons décidé de repartir à zéro, avec un vrai travail éducatif, des exercices concrets, un apprentissage progressif. Ensemble, on va lui apprendre à s’apaiser, à supporter la solitude, et à construire un vrai équilibre.

Parce que parfois, derrière un « trouble », il y a juste un chien qui n’a jamais appris à faire autrement.